Doc'Biker
Mission chez Doc’Biker, entretien et réparation de deux-roues motorisés Valider la possibilité d’un réseau franchisé puis développer L’enjeu : Passer de 6 succursales à un réseau intégré Le résultat : 22 centres, dont 15 franchisés et 7 succursales en France
L’outil : Audit de franchisabilité et conseil groupé
Raynald Duplessis, Lionel Boyaval ainsi que Xavier Boyaval ont ouvert 6 centres d’entretien et réparation de deux roues motorisés en région parisienne, avec succès. Le trio s’est alors posé la question de l’élargissement de cette activité vers un réseau organisé. « Ils m’ont contacté en 2009 parce que j’avais un nom dans le monde de la réparation rapide automobile. Mais s’en est suivie une phase d’observation longue, tendue. En entrepreneurs méticuleux, ils m’ont demandé si j’avais le bon profil pour les aider », se souvient Jean Beaudoin, co-fondateur d’Axe Réseau, qui a dû montrer patte blanche : « il me fallait prouver mes expériences, affirmer ma vision. Ils avaient besoin d’un conseil qui comprenne d’emblée leur concept, de la réception à l’atelier… », affirme celui qui a aussi apprécié leur prudence et leur modestie. Car malgré leur connaissance sur le bout des doigts du métier, exercé depuis 1997 en succursales, ils se posaient des questions : « nous avions un bon concept, rémunérateur, mais était-il original, unique et déclinable ? Le concept était-il franchisable ? », décline Lionel Boyaval.
Mission préparatoire fructueuse
« Généralement les clients me demandent seulement de structurer une partie du réseau, de le transformer, le vendre… Mais avec Doc’Biker nous sommes partis de zéro. Ils avaient quelques sites qui fonctionnaient, mais ne savaient même pas s’ils allaient faire de la licence de marque ou de la franchise. Nous avons réfléchi ensemble sur les formats les plus adaptés », retrace le consultant. Le trio avait en fait mis sur pied une mini-centrale d’achat ; il eût été dommage de ne proposer qu’une simple licence de marque… L’audit de franchisabilité a répondu à de nombreuses questions : y avait-il un marché ? Où se situait-il ? Des zones étaient à oublier, d’autres au contraire à privilégier, avec la validation du comité de développement. « Il n’y avait pas vraiment de concurrents directs, si ce ne sont les concessionnaires réparateurs de deux roues. Ce qui nous a permis un développement & géomarketing serein, avec une sélection des villes de province les plus prometteuses », se remémore le consultant. Son accompagnement n’a pas seulement concerné la rédaction du manuel opératoire puis le développement du réseau. Etudes préalables, implantations, dossiers de communication, de financement… Il y avait des besoins à chaque étape. « J’ai agi avec des collègues du collège des experts pour la communication, le contrat et l’expertise-comptable. Je tenais la baguette de chef d’orchestre », raconte Jean Beaudoin qui conseille toujours à ses clients de ne pas s’entourer de personnes qui prétendent tout faire par elles-mêmes.
Reconnaissance méritée
Une extension qui a abouti aujourd’hui à 22 centres, dont 15 franchisés et 7 succursales en France, un leadership national dans l’entretien de scooter et un CA à 6 millions d’euros. Une masterfranchise a aussi été signée au Maroc avec un partenaire local. Le réseau a obtenu des récompenses, dans le monde des réseaux, par la FFF et divers organes de presse. Les entrepreneurs n’ont pas regretté d’avoir fait appel à des accompagnateurs professionnels. « Le franchiseur doit transmettre une multitude d’éléments insoupçonnés au départ, dans le juridique, le contrat de franchise, le DIP. Cela ne s’invente pas, et le recrutement, les RP franchise nécessitent aussi des spécialistes », observe Lionel Boyaval qui s’est appuyé sur le collège des experts à la FFF pour sélectionner les consultants et entreprises idoines. Il est désormais accompagné par un consultant spécialiste des enseignes à l’international…