1. Cerner le candidat
Il est indispensable pour le franchiseur de bien comprendre et saisir la situation du candidat, son projet dans sa globalité, ses motivations… Et ce, dans le but de vérifier que l’ensemble de ces éléments soit en parfaite adéquation avec la recherche et les besoins de l’enseigne. Le franchiseur doit également évaluer l’intérêt du candidat pour l’enseigne, son niveau d’investissement et son potentiel d’application du savoir-faire (manuel opératoire), afin d’identifier s’il sera en mesure de répondre aux exigences de la franchise. Cette préoccupation est à double sens, le franchiseur doit également s’assurer que son enseigne réponde aux attentes du candidat. Dans le cas contraire, il serait contreproductif d’envisager une collaboration.
2. Définir des critères professionnels
Le candidat doit répondre à des critères professionnels dont l’intégration au sein du réseau dépendra. Les réseaux recherchent un profil de candidat en fonction des spécificités de leur secteur d’activité : un technicien commercial pour l’amélioration de l’habitat, un commerçant pour la vente au détail, un manager pour une grande surface de bricolage, … il n’existe pas de profil type, mais nous retrouvons souvent des qualités de gestionnaire, aimant le contact client mais également capable de manager une équipe. La notion d’entrepreneur est ambiguë car le franchisé ne crée pas un concept mais en duplique un existant, nous pouvons par contre parler de qualités de chef d’entreprise.
L’objectif est donc de ressortir 3 qualités professionnelles « à minima » et de s’y tenir. Ces qualités se retrouvent et se valident au travers de l’expérience professionnelle du candidat.
3. Définir des critères personnels
Les valeurs propres à l’enseigne représentent un critère de taille. En effet, le franchiseur recherche un futur franchisé, en mesure d’y adhérer et de partager ce qui constitue l’âme du réseau. Il est important de prendre le temps nécessaire pour connaître le candidat et ses aspirations. L’aspect relationnel joue un rôle déterminant. Le franchiseur doit évaluer si le candidat sera en capacité de s’intégrer au sein du réseau, d’en appliquer les règles et d’interagir avec les différents interlocuteurs, notamment les autres franchisés et l’animateur. Le développeur doit donc au cours du process de recrutement, porter un intérêt particulier à la personnalité du candidat et à ses qualités humaines, cela, afin d’assurer une future collaboration sereine et durable entre franchiseur et franchisé.
L’objectif est donc de ressortir 3 qualités personnelles « à minima » et de s’y tenir. Ces qualités se retrouvent et se valident au travers des entretiens avec le développeur mais aussi lors des journées découvertes du concept et des échanges durant la phase de candidature.
De plus.
Bien qu’il ne soit pas directement lié à la personnalité du candidat, l’apport financier, nécessaire pour intégrer le réseau est également un critère non négligeable, voir officieusement le 1er critère de sélection d’un candidat. Pour optimiser le recrutement et ne perdre de temps, le franchiseur doit s’assurer que le candidat répond aux conditions fixées par le réseau avant d’entamer des démarches supplémentaires.
Afin de réaliser un recrutement de qualité, le franchiseur doit réaliser un développement maîtrisé et s’appuyer sur des candidats solides, répondant à l’ensemble des critères requis. L’erreur serait de précipiter le développement de l’enseigne et de retenir des candidats non qualifiés qui pourront mettre en difficultés le réseau (conflits internes, mauvaises performances commerciales, problèmes relationnels…).
Autre élément, parfois négligé, est le traitement des refus. En effet, si le développeur doit faire preuve de fermeté dans ces choix de recrutement, il doit néanmoins se montrer courtois que la démarche aboutisse ou non. Apporter une réponse, que celle-ci soit positive ou négative, est une pratique à adopter. Cela témoigne du sérieux du réseau, de l’intérêt porté aux actes de candidatures et contribue à une image favorable de l’enseigne.